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Les flottes passent au vert

A ce jour, le diesel domine toujours largement le marché des véhicules professionnels en France. Mais la part de marché en entreprise des véhicules électrifiés progresse pour atteindre 13,5 % pour dépasser les 102 000 véhicules en 2020 (VP et VUL électriques et hybrides). La volonté collective est aujourd’hui de se tourner progressivement vers des véhicules plus propres pour traduire notamment l’engagement social et environnemental des entreprises. Mais cette volonté est aussi stimulée par des avantages financiers conséquents.


Des incitations économiques fortes

Réduction des dépenses

L’électrique ou l’hybride rechargeable entraine un surcoût encore conséquent à l’achat, mais permet une baisse des dépenses sur du plus long terme, notamment par rapport au carburant qui est une dépense importante dans le budget d’une flotte d’entreprise.

Incitations fiscales…
  • Prime à la conversion :
L’Etat a prévu des aides pour inciter à cette transition, notamment la prime à la conversion. Cette dernière est plus avantageuse pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride depuis août dernier. Elle permet d’aider les Français (professionnels ou particuliers) souhaitant acheter un véhicule neuf ou d’occasion (hybride ou électrique) en échange de la mise au rebut d’un ancien véhicule. Cette aide peut monter jusqu’à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride neuf ou d’occasion.
  • Bonus écologique :
Un bonus écologique est en place afin d’accompagner l’achat d’un véhicule électrique neuf ou d’occasion ou d’un véhicule hybride rechargeable neuf. Il s’agit d’une aide financière d’un montant maximum de 7 000 €. Il existe également un bonus allant jusqu’à 50 000 € pour l’achat d’un poids lourd, d’un bus ou car électrique ou hybride.
  • Taxes :
La taxe sur les véhicules de sociétés (TVS) a diminué pour les véhicules dont les émissions de CO2 sont inférieures à 158 g/km. Les véhicules électriques en sont eux complètement exonérés et les hybrides rechargeables pendant 3 ans.

…et législatives


Promulguée en décembre 2019, la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) agit d’ores et déjà sur le verdissement des flottes commerciales : elle prévoit pour les entreprises concernées d’acquérir d’ici 2022 10 % de véhicules à faibles émissions dans le renouvellement de leur flotte. En 2024, ce chiffre passera à 20 %, 35 % à partir de 2027 et enfin 50 % en 2030. Cette mesure concerne toutes les entreprises (privées comme publiques) de plus de 50 collaborateurs qui détiennent une flotte d’entreprise de plus de 100 véhicules et dont le poids autorisé au total est inférieur à 3,5 tonnes.

De nouvelles règles des métropoles

Les restrictions mises en place par les métropoles participent également à l’évolution du marché. En effet, la plupart des agglomérations mettent en place des restrictions de circulation afin de limiter la circulation des véhicules les plus polluants et ainsi améliorer la qualité de l’air. Ce sont les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Un conducteur ne respectant pas les règles des ZFE-m s’expose à une amende forfaitaire de 68 € pour une voiture ou un deux-roues ou de 135 € pour un poids-lourd.

Par exemple, à Paris, il sera interdit de circuler dans la ville a moins de conduire un véhicule hybride ou 100 % électrique à partir de 2030.

D’ici 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront obligées de mettre en place une ZFE-m – ce qui représente environ 35 nouveaux territoires.

Des attentes de la part des collaborateurs

Selon le dernier baromètre des flottes et de la mobilité, 28 % des salariés ont des attentes en ce qui concerne cette transition et notamment avec les véhicules particuliers.

Une transition déjà entamée…

Selon ce même baromètre, 57 % des responsables de flotte automobile déclarent utiliser au moins une alternative au moteur thermique : soit des véhicules hybrides ou 100 % électrique.

Un chiffre 2 fois plus important que l’année dernière et supérieur de 15 points à la moyenne en Europe (42 %). D’ailleurs, ils pourraient être 80 % à utiliser au moins une énergie alternative d’ici 3 ans.

Dans les faits, seuls 16 % des gestionnaires affirment ne pas vouloir mettre de véhicules 100 % électriques dans leur flotte.

Des données encourageantes qui montrent que cette préoccupation des entreprises pour les déplacements de leurs salariés est réelle et qu’elles ont déjà commencé à entamer cette transition.

…mais qui doit rester encadrée

Outre son côté écologique, la voiture électrique aurait un autre avantage, celui de rendre la conduite moins stressante. C’est ce que révèlent de nombreuses études. Aussi afin que cette transition soit complète et effective, il est important de mettre en place des formations pour les conducteurs.

En effet, les véhicules électriques demandent une conduite différente et de nouvelles connaissances, notamment au niveau de la recharge par exemple. Il s’agit là d’une véritable transformation de la façon de faire et non plus d’une simple transition technologique.
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