Les flottes passent au vert
Des incitations économiques fortes
Réduction des dépensesL’électrique ou l’hybride rechargeable entraine un surcoût encore conséquent à l’achat, mais permet une baisse des dépenses sur du plus long terme, notamment par rapport au carburant qui est une dépense importante dans le budget d’une flotte d’entreprise.
Incitations fiscales…
- Prime à la conversion :
- Bonus écologique :
- Taxes :
…et législatives
Promulguée en décembre 2019, la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) agit d’ores et déjà sur le verdissement des flottes commerciales : elle prévoit pour les entreprises concernées d’acquérir d’ici 2022 10 % de véhicules à faibles émissions dans le renouvellement de leur flotte. En 2024, ce chiffre passera à 20 %, 35 % à partir de 2027 et enfin 50 % en 2030. Cette mesure concerne toutes les entreprises (privées comme publiques) de plus de 50 collaborateurs qui détiennent une flotte d’entreprise de plus de 100 véhicules et dont le poids autorisé au total est inférieur à 3,5 tonnes.
De nouvelles règles des métropoles
Les restrictions mises en place par les métropoles participent également à l’évolution du marché. En effet, la plupart des agglomérations mettent en place des restrictions de circulation afin de limiter la circulation des véhicules les plus polluants et ainsi améliorer la qualité de l’air. Ce sont les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Un conducteur ne respectant pas les règles des ZFE-m s’expose à une amende forfaitaire de 68 € pour une voiture ou un deux-roues ou de 135 € pour un poids-lourd.Par exemple, à Paris, il sera interdit de circuler dans la ville a moins de conduire un véhicule hybride ou 100 % électrique à partir de 2030.
D’ici 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront obligées de mettre en place une ZFE-m – ce qui représente environ 35 nouveaux territoires.
Des attentes de la part des collaborateurs
Selon le dernier baromètre des flottes et de la mobilité, 28 % des salariés ont des attentes en ce qui concerne cette transition et notamment avec les véhicules particuliers.Une transition déjà entamée…
Selon ce même baromètre, 57 % des responsables de flotte automobile déclarent utiliser au moins une alternative au moteur thermique : soit des véhicules hybrides ou 100 % électrique.Un chiffre 2 fois plus important que l’année dernière et supérieur de 15 points à la moyenne en Europe (42 %). D’ailleurs, ils pourraient être 80 % à utiliser au moins une énergie alternative d’ici 3 ans.
Dans les faits, seuls 16 % des gestionnaires affirment ne pas vouloir mettre de véhicules 100 % électriques dans leur flotte.
Des données encourageantes qui montrent que cette préoccupation des entreprises pour les déplacements de leurs salariés est réelle et qu’elles ont déjà commencé à entamer cette transition.
…mais qui doit rester encadrée
Outre son côté écologique, la voiture électrique aurait un autre avantage, celui de rendre la conduite moins stressante. C’est ce que révèlent de nombreuses études. Aussi afin que cette transition soit complète et effective, il est important de mettre en place des formations pour les conducteurs.En effet, les véhicules électriques demandent une conduite différente et de nouvelles connaissances, notamment au niveau de la recharge par exemple. Il s’agit là d’une véritable transformation de la façon de faire et non plus d’une simple transition technologique.